

Oui, j’en suis informé. La question, à mon humble avis, devrait être posée à l’éditeur.
Nous sommes une société en perpétuelle mutation, passant du féodalisme à la démocratie au prix d’un grand nombre de défis et d’épreuves.
Cela signifie tout simplement que cette fraction, dont la cause provient de la différence apparente de nos traditions, existait déjà en sous-bassement de notre société. Il nous faut fusionner ces diverses traditions en un courant de pensées de croissance et de développement. C’est avant tout le devoir et l’obligation de tous ceux qui prétendent dire, enseigner et apprendre, politiques, religieux, enseignants et autres.
En tant qu’espace plus ou moins libre, où la pensée peut être exprimée le plus librement possible, la culture suscite de tout pouvoir une certaine méfiance.
De tout temps, les émotions humaines ont été exploitées par d’autres hommes, politiques ou religieux, pour une suprématie par exemple de race ou de croyance – cf le Nazisme, les guerres de religions, etc. Chacun de nous, je veux dire chaque être humain devrait être quelque porteur de l’amour.
La génération actuelle, dans sa globalité, est confrontée à toutes sortes d’épreuves immédiates et concrètes, qui la tiennent éloignée de toute appétence littéraire. Mais comme toutes les générations précédentes, elle est prête dans sa globalité à lire, à dire et à écrire.
Nos sociétés du vingt-et-unième siècle sont celles du son, de l’image et surtout de l’écrit. L’écrit constitue un des fondements même de la culture, de la civilisation, et le moyen le plus puissant d’expression de toute pensée, positive ou négative.
Tant que nos enfants apprendront l’alphabet, le conte, le fable et l’histoire ; apprendront à lire, à s’exprimer et à écrire, la relève sera assurée.
Je lis et relis « Le mangeur de soleil », le roman que je viens d’achever l’écriture.
Propos recueillis par Fiston Loombe Iwoku
L’auteur est resté très bref en répondant aux Questions du journaliste. On s’attendait de lui, des détails malheureusement !
Vincent Lombume Kalimasi a usé d’une parole très sobre mais dont le contenu est très significatif. C’est la parole du sphinx !